Dockline Blog

Cette compétition, no-kill, n’est pas une compétition ordinaire puisqu’elle est réservée exclusivement aux marques et sociétés dans le secteur de la pêche et du nautisme. 

Chaque année, plusieurs marques ou sociétés, de renommée nationale ou internationale, engagent une ou plusieurs équipes de pêcheurs amateurs ou professionnels qui se mesurent pendant deux jours au large de La Rochelle dans le Pertuis d’Antioche (au Sud de l’Ile de Ré), soit dans le Pertuis Breton (au Nord de l’ile de Ré) en fonction des conditions météo. 

Cette année, 32 équipes de deux ou trois pêcheurs (via 33 marques) ont participé au Grand Pavois Fishing contre 29 l’an passé. Il s’agit tout simplement d’un record pour la compétition rochelaise créée à la fin des années 2000 avec le support de Navicom et de Mercury Marine France.

Pierrick Garenne, directeur adjoint, responsable de la communication et relation presse au Grand Pavois Organisation confiait à ActuNautique : « C’est un vrai succès que rencontre l’Espace Pêche et le Grand Pavois Fishing de nouveau cette année. Déjà, le nombre de teams inscrits le prouve et ce qui est gratifiant pour l’événement, c’est que les marques ont compris tout l’intérêt de participer au Grand Pavois Fishing et de présenter un ou des bateaux à flot qui leur permettent également de faire des essais en mer, de tester les nouveautés sur l’eau, de présenter des équipements et matériels in situ et de proposer des formations électroniques embarquées. Le Graal étant également pour les visiteurs et les passionnés d’aller sur l’eau et d’échanger avec des ambassadeurs et des pro-staffs afin de bénéficier de conseils et de techniques en live. Nous rêvons tous de passer des moments comme cela sur l’eau avec ces derniers ».

Comme l’an passé, Mercury Marine France a fait appel à Didier Courtois, Jean Servant et Benjamin Duval pour représenter la MERCURY PRO TEAM 2023. Après leur 5e place au classement général l’an passé avec 177 points (et surtout une très belle première place à la fin de la première manche), il était tout naturel de faire, de nouveau, appel à eux pour garder la même équipe et les mêmes automatismes. L’objectif était de faire au moins aussi bien que l’an passé en termes de point et/ou de classement.

Voir article de blog publié l’an passé propos de la Mercury Pro Team 2022

https://www.mercurymarine.com/fr/fr/dockline/mercury-pro-team-2022-grand-pavois-fishing/

Cette année, Mercury Marine France était non seulement présent avec la MERCURY PRO TEAM 2023 mais aussi avec d’autres équipes inscrites via ses partenaires, des marques de bateaux, des distributeurs ou des revendeurs, permettant à la marque, numéro 1 sur le marché du moteur hors-bord, d’être très bien représentée parmi les 32 équipages/bateaux. Cinq autres équipes étaient inscrites officiellement avec la marque Mercury :

• CENTAURE MERCURY FURUNO avec Samuel Raoul, Yann Guégan et Gregory Lebrunet (Sailtica Fishing) à bord d’un Centaure 660 avec un 250 ch V8 Pro XS Mercury ; Un second Centaure avec un V6 200 FourStroke Mercury était en compétition : la team SAILTICA FISHING et Patrice Lucas.
• EVOK MARINE MERCURY 1 avec Yoann Henry, Christophe Lefèvre et Laurent Goupil à bord d’un Evok 25 Fishing avec le 300 ch V8 Mercury Verado
• EVOK MARINE MERCURY 2 avec Arthur Le Mao et Julien Prigent à bord d’un Evok 19 Fishing propulsé avec un 115 ch Mercury FourStroke
• EOLE PERFORMANCE POWER BY MERCURY avec Frederic Hluszko, Pascal Cruchant et Vianney Boidin à bord du nouveau Quicksilver 805 Open avec un Mercury V6 225 ch FourStroke
• MER M’AIDE MMG NAVICOM MERCURY avec Nicolas Pineau, David Bernadou et Gaetan Corlay (Seastorm France) à bord d’un Searibs 670 avec un 200 ch V6 Mercury FourStroke. Ce Searibs est spécialement conçu pour accueillir une personne à mobilité réduite.

Le Centaure 620 XL propulsé par le fabuleux 250 Pro XS de la team CENTAURE MERCURY FURUNO

Quicksilver 805 Open – team EOLE PERFORMANCE POWER BY MERCURY

Team MER M’AIDE MMG NAVICOM MERCURY avec un bateau spécialement développé pour les personnes à mobilité réduite.

Second bateau Centaure powered by Mercury pour la team SAILTICA FISHING

Jour 1 – samedi 23 septembre

La première manche a été lancée sous le pont de l’Île de Ré, à 8h15 le samedi matin. Cette zone a été choisie par l’organisation à cause de la houle grossissante au nord-ouest d’Oléron. Ce choix aura des répercussions directes sur le déroulement de la compétition.

https://www.facebook.com/reel/1247882482514545

Départ au petit matin des teams EVOK MARINE MERCURY 1 et 2

De nombreux bateaux ont été obligés d’approcher de près la côte, dans des zones approchant parfois moins de 50 centimètres d’eau sous la coque… gare à garder les yeux sur les sondeurs ! On voit ici l’importance d’avoir des bateaux avec un faible tirant d’eau comme c’est le cas des bateaux semi-rigides, très prisés par les pêcheurs sportifs en mer.

A la fin de la première journée, c’est l’équipe gagnante de l’édition 2022 du GPF qui vire en tête avec 5 poissons maillés et 250 points au compteur (belle performance) devant deux équipes habituées du podium ces dernières années, avec, respectivement, 187 et 138 points.

La MERCURY PRO TEAM de Didier Courtois se place à la 8e place avec seulement un poisson maillé et 50 points. La team CENTAURE MERCURY FURUNO de Sam Raoul se hisse à la 5e place avec deux poissons maillés et 93 points. EOLE PERFORMANCE POWER BY MERCURY est 16e avec un poisson maillé de 43 cm.  Les autres équipes Mercury ne sont pas classées avec zéro poisson maillé. Sur les 32 équipages inscrits, 18 d’entre eux ont finalement été classés au terme de cette première manche compliquée pour de nombreux équipages.

Jour 2 – dimanche 24 septembre

La seconde manche a été lancée dimanche matin à 8h10 à nouveau sous le pont de l’Île de Ré, en raison de la houle et des déferlantes.

https://www.facebook.com/MercuryMarineFrance/videos/1584447511961674

Top départ à fond  de la team CENTAURE MERCURY FURUNO et aperçu des performances du V8 Pro XS sur le semi-rigide Centaure.

A l’issue de cette seconde manche qui s’est avérée difficile aussi, 25 bateaux auront été classés et un seul équipage fait le quota (5 poissons maillés).

La MERCURY PRO TEAM monte à la 6e place avec un total de 190 points soit une progression de 13 points par rapport à l’an passé. La team CENTAURE MERCURY FURUNO, bien placée le premier jour chute à la 9e place avec un total de 142 points. La team EVOK MARINE MERCURY 1 avec aucun bar maillé la veille se classe à la 20e place avec 45 points. EOLE PERFORMANCE POWER BY MERCURY se classe à la 23e place avec 43 points. Aucun poisson maillé pour les deux autres teams Mercury.

Arthur Le Mao sur EVOK MARINE MERCURY 2 déclare : « La première journée était vraiment la découverte de la zone, pas du tout la pêche qu'on pratique, très compliqué de trouver le poisson. La deuxième journée fut plus généreuse en poissons, mais malheureusement aucun poisson maillé serra venu nous rendre visite. On fera mieux l'année prochaine ! »

Nicolas Pineau de la team MER M’AIDE MMG NAVICOM MERCURY ajoute : « La pêche fut dure les deux jours pour nous à cause de la météo et les coefficients ; il n’y avait pas assez de courant pour faire nager les leurres. »

Benjamin Duval qui était présent pour la 3e année consécutive dans la Mercury Pro Team, relate son week-end de compétition :

«  L’organisation décide de nous orienter sur la zone de replis, nous la connaissons un peu car c’est la même zone que l’année dernière. Avec l’équipe nous réalisons un pré fishing le vendredi pour nous rassurer sur certaines zones repérées sur les cartes, nous avons une fenêtre météo entre 11h et 17h. Nous partons à 11h sur la zone de compétition du GPF 2023, nous savons que la zone est très compliquée à pêcher en plus c’est un week-end avec un petit  coef, ce qui n’est pas propice pour la pêche du bar. Nous nous dirigeons sur les parcs à huîtres parce qu’il y a souvent des gros bars qui se cachent dedans et nous voulons les repérer pour le week-end, mais comme le coef est petit et que nous sommes en début de marée montante, il y a très peu d’eau sur les parcs et nous n’arrivons pas à placer correctement le bateau. On décide de changer de spot. La fin de journée approche et cela ne nous rassure pas pour la compétition du week-end.  Nous arrivons à monter au bateau très peu de bars et des poissons inférieurs à 42cm, la côte limite pour être pris compte. Nous rentrons au port avec notre plan en tête pour la manche de samedi. »

« Début de compétition, samedi 8h, direction la zone de repli. Lors du trajet, nous tombons sur une chasse d’oiseaux et nous décidons de nous arrêter. Cela peut être une chasse de gros bars, mais malheureusement, ce ne sont que des petits. Nous restons 30min et décidons de suivre notre plan. Nous arrivons sur zone, chacun choisit un leurre différent pour essayer de savoir sur lequel le bar veut manger mais ce n’est pas la folie. Il y a très peu de bars et le temps passe vite d’autant qu’il nous en faut cinq pour être bien placés au classement. Milieu de matinée le compteur est débloqué; le premier bar monte au bateau et continuons à en pêcher mais des petits inférieurs à 42cm. Nous décidons de changer de zone et d’aller sur les parcs ce qui va peut-être nous permettre de nous démarquer et d’attraper des gros pour bien se placer au classement. Malheureusement il y a de la détection mais nous arrivons peut-être trop tard ou trop tôt ;  le bar ne veut pas manger ! Il nous reste 2h avant la fin de manche ; on quitte cette zone et retournons à l’endroit où nous avons eu le premier bar. Nous arrivons fin de marée montante et le courant est bien installé sur cette zone. Nous arrivons à en refaire monter deux autres avant la fin de la manche.

Dimanche, il est 8h,  c’est le début de la compétition. Nous sommes motivés et devons faire le quota pour espérer nous rapprocher de la première place. Les conditions météorologiques sont bonnes. Nous avons toujours un petit coef, la manche se déroulera sur la totalité de la marée montante, ce qui est bon signe pour attirer le bar. Nous nous dirigeons vers les parcs à huîtres pour faire des gros bars. Nous sommes confiants ; il y a pas mal de détections, mais seulement des petits arrivent au bateau. Retour sur le tombant qui a plutôt bien marché la veille. Nous commençons la première dérive. L’eau est claire et nous dérivons à 1,5 nœuds. Nous arrivons à avoir notre premier bar supérieur à 42cm. Nous enchainons les dérives et capturons un deuxième bar. Nous espérons capturer un troisième. Nous réalisons une bonne pêche malgré tout avec plus de 20 poissons au bateau, mais seulement deux compteront dans le classement. »

Sam Raoul de la team CENTAURE MERCURY FURUNO relate également ces deux jours de compétition :

« Un évènement à la hauteur de sa renommée. Une météo capricieuse qui nous oblige à changer notre fusil d’épaule et de pêcher sur la zone de repli durant les deux manches. Une typographie bien différente de nos plateaux rocheux habituels. Une pêche d’entrée et de sortie de parc à huitre, dans des profondeurs de pêche qui varient entre 1.50 m et 6 m avec une eau teinté qui nous a rendu difficile le choix des leurres (poisson nageur et leurre souple à la volée). Nous terminons 5e de la première manche avec seulement 2 poissons validé (à notre grand étonnement la pêche semble être difficile pour l’ensemble des compétiteurs). Le deuxième jour nous prenons la décision de reprendre les mêmes zones et de pêcher plus fin et de confirmer nos retours positifs de la veille, les poissons sont bien présents et en nombre mais pas maillés à notre plus grand regret : seulement un poisson de 49 cm validé sur une bonne trentaine de poissons au bateau. Le résultat final tombe et nous terminons le GPF à la 9 place sur 32 équipages (un sentiment d’amertume nous laisse penser que nous sommes passé à côté de notre pêche le deuxième jour). Mais nous relativisons car c’était notre première participation dans une zone inconnue. Merci à nos partenaires sans qui nous n’aurions pas le plaisir et la chance de participer à un tel événement. Mise à disposition d’un Centaure 6.60 monté avec le furieux V8 250CV PRO XS de chez Mercury et sa sonorité si particulière, un couple et une poussée incroyable. Coté électronique, un montage full Furuno France à découvrir sur différents rassemblements comme la prochaine édition de la Sailtica fishing 2024 à La Turballe dans le 44. Remerciements particuliers à Stevenn de chez Concept Nautique Centaure, à Yann Diquerreau de chez Mercury France, à Emma de chez Furuno France. Sans oublier notre capitaine breton, Christophe Botherel, pro staff Furuno pour les réglages sur le bateau tout au long du week-end. Merci aussi à toute l’équipe du Grand Pavois et toutes les petites mains qui travaillent dans l’ombre pour l’organisation de ce très bel événement pêche. Merci à mes équipiers, Gregory Lebrunet et Yann Guegan. »

Malgré les conditions météorologiques contraignantes, cette nouvelle édition du Grand Pavois Fishing a encore été un succès. Durant les deux jours de compétitions, l’événement no-kill du salon rochelais totalise au final 63 bars maillés.

Félicitations aux vainqueurs, réguliers, 3e, puis 2e lors des deux manches, avec un total de 333 points (indéboulonnable du podium ces dernières années) et rendez-vous l’année prochaine, les 4 et 6 octobre 2024 avec la MERCURY PRO TEAM 2024 et d’autres équipes propulsées par Mercury Marine.

Classement final du Grand Pavois Fishing 2023